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"Une bonne averse s'était abattue sur la partie nord du Médoc, ressuyant les gens et les bêtes. Un ciel de traîne couleur ardoise reculait en direction de Bordeaux avec la marée. C'était dans les derniers jours du mois de septembre 1849, en fin de journée".

Dans le parc d'une belle demeure, au milieu des vignes, une réception prétentieuse est organisée, réunissant un aréopage fort représentatif de la bourgeoisie de l'époque quand éclate un orage.

Le souper gâché manque de tourner au drame, mais les convives décident d'une excursion à l'Océan...

Scènes cocasses, échanges truculents, paysages sauvages. L'Eglise, la République, le rêve impérial du Prince se jaugent mutuellement et esquissent l'avenir avec une vraie sincérité dans de superbes décors médocains.

163 pages. Nombreux dessins en bleu, blanc et noir dans le texte. Collection "Histoire de vie", sous la direction de Michèle Lyle . Coauteurs : Michèle Cleiss, Michel Descat, Annie Pepe, Isabelle Quenet, Martine Robert, Sylvie Tinlot. Participation aux dossiers et enquêtes Classe de CM1 de Monsieur Parrat. Comité de lecture : Marie-Hélène Garat et Didier Limeul. Comité de recherche : Yves Pétetin. Illustrations de couverture de Jean-Marie : Mise en page de Sophie Galland avec la collaboration de Yves Veyry. Sommaire : Les eaux (La Leyre, Le bassin, êches et chasse), La terre (la forêt, les exploitations, l'avenir), La route (la route et son importance, le chemin de fer, le commerce, le tourisme moderne), Le bâti (sur les traces des anciens, l'église, les anciens bâtiments, le château), Le quotidien (Evolution démographique, la vie publique, foires, fêtes et marchés, les guerres), Les gens d'ici (légendes, la langue, la vie de tous les jours, illustres teichois, comment vit-on au Teich?)

Tome 1 - Des origines au VIIIe siècle

Un vaste estuaire ; sur sa rive droite, le Blayais, un pays dont les contours doivent moins à la géographie qu'à l'histoire. Bien avant qu'il ait un nom, les chasseurs du Paléolithique l'ont parcouru, les premiers agriculteurs y ont fait leurs moissons, les fondeurs de bronze y ont exercé leur industrie ou leur commerce. Avec les Romains, il prend forme : une forteresse à Blaye, des "villae", des routes, un vignoble. Cent mille ans de la vie des gens d'ici sont évoqués dans cet ouvrage largement illustré, le premier d'une série consacrée à l'histoire du Blayais.

Tome 2 - Le Moyen Age

Voici sept siècles de l histoire du pays de Blaye, sept siècles féconds et mouvementés. Vingt générations défrichent, organisent l espace, bâtissent et rebâtissent châteaux, églises ou villages.

Des rois d'Angleterre, ducs d'Aquitaine par le hasard d'un mariage, et des rois de France obstinément consacrés à l’agrandissement de leurs territoires s'affrontent pendant trois siècles. Des pèlerins cheminent d'abbayes en hôpitaux et laissent sur leur passage récits et légendes ...

Voici "Le moyen âge", le deuxième ouvrage de la série "Le Blayais, pays d'Aquitaine", écrit pour ceux d'ici et d'ailleurs qu'intéressent le passé de cette région et son patrimoine.

 

Tome 3 - XVI e, XVII e, XVIIIe siècles

 

Trois cents ans passent sur le Blayais et y laissent une forte empreinte… La province s’intègre, bon gré, mal gré, dans le royaume de France. Les hommes travaillent, voyagent, prient, se rebellent ou se soumettent. Des idées neuves font leur chemin. L’estuaire ouvre à un monde toujours plus vaste. Les cultures s’étendent aux dépens des derniers espaces sauvages, le paysage s’enrichit de bâtiments dont beaucoup sont encore aujourd’hui en usage. C’est tout cela qu’invite à découvrir cet ouvrage sur la riche histoire du Blayais, pays d’Aquitaine.

 

Bordeaux, entre 1786 et 1832 : une ville isolée du continent par ses fleuves, tout entière tournée vers l'Océan, vers les Iles, et qui va se trouver amarrée à la terré ferme par ce pont sur la Garonne, son Pont de Pierre qui restera unique jusqu'après la Seconde Guerre mondiale. Dans ce presque demi-siècle, une foule d'événements : la lame de fond de la Révolution, la quasi-sécession de la Gironde en 1793, Napoléon traversant la ville, avec la Grande Armée, pour se rendre en Espagne, enfin, en 1832, le choléra. 

Et tantôt portée, tantôt refoulée par les remous de l'Histoire, une famille. Des enfants qui grandissent, des vieillards qui meurent, des adultes qui s'aiment et se séparent. Tous luttant tenacement pour se faire une place au soleil. Car ce h'est pas seulement le pont qui métamorphose le paysage. Dans les têtes aussi tout change: on veut vivre libre et l'inégalité devient pesante. 

Martin, le héros de ce roman, orphelin de père, élevé par une mère analphabète, courageuse et intègre, quitte son milieu d'origine pour gravir un à un les échelons le menant à la reconnaissance sociale. Tailleur de pierre de plus en plus renommé, préoccupé par les règles de l'art, tourmenté par le désir et l'amour pour une autre femme que la sienne, Martin représente bien les affres et le romantisme de l'époque. 

Ce roman historique à l'écriture alerte, aux actions surprenantes, à l'émotion à fleur de page, transporte le lecteur dans une région française en plein:esflor et dans une période pour le moins troublée. Martin de Bordeaux est un ancêtre dont chacun aimerait parer son arbre généalogique ...

La commune de Reignac fait partie du canton de Saint-Ciers-sur-Gironde.
Elle est une des plus vastes de ce canton avec ses 3654 hectares et elle compte 1485 habitants.

Comme dans tous les ouvrages de la collection « Images d’autrefois », le lecteur découvrira,
dans un premier temps, la commune et ses principaux lieux ainsi que les forces vives
de l’économie locale : paysans, artisans et commerçants.

De nombreuses cartes postales, photographies issues d’albums familiaux et documents
sont ensuite consacrés aux fêtes et aux cérémonies, à l’école, à la culture, aux sports et aux loisirs.

Un dernier chapitre intitulé « Portraits reignacais » vient enrichir cet ouvrage de mémoire
qui raconte le passé au quotidien afin de mieux éclairer le présent.

La vie mouvementée de Jacques de Charmeuil, chasseur de loups dans la Charente périgourdine au début du XVIIIe siècle.

Qu'y a-t-il de plus éprouvant pour un chasseur de loups que de tomber dans une fosse-piège où se trouve déjà le fauve dont il est le plus acharné destructeur ? C'est l'aventure qu'affronte Jacques de Charmeuil, alias le gentilhomme, un hobereau vivant petite­ment aux franges d'une Charente périgourdine mythique.

Le loup l'épargnera tant qu'il pourra parler. Il le contraindra ainsi à raconter sa vie jusqu'à l'épuisement. Occasion pour Jacques de revenir, entre autres souvenirs, sur son enfance privée de mère et son combat à mains nues contre un loup qui avait dévoré sa nourrice et qui fit sa gloire. Ses premiers amours avec une jeune châtelaine attirée par cette gloire ; ses rapports avec ses frères et soeurs hantés par le besoin d'aventures et les pays exotiques comme leur père cosmographe. Ses voyages enfin, ses exploits de soldat de fortune, ses prétentions d'écrivain.

Mais l'aventure ne s'arrête pas là. Et, de rebondissement en rebondissement, ce roman picaresque débouche sur un véritable coup de théâtre. Haletant. 

ALAIN BLASI a enseigné la philosophie avant de se consacrer à l'écriture. Il a publié un roman Les Couches profondes chez l'Harmattan et est l'auteur aux éditions confluences d'un beau livre sur la Charente, Charente Heureuse et d'un guide Charente Plaisir. Il vit à Angoulême.

Avant d'être envahie par les pins, la Grande Lande était un pays de bergers. Du haut de leurs échasses, ils surveillaient leurs troupeaux et parfois ils apercevaient les fées qui se cachent dans les dunes et s'aventurent dans les maisons des hommes. Dans la Grande Lande on rencontrait aussi Grain-de-Mil, le minuscule enfant aux mille tours, des princesses à marier et aussi Misère, le forgeron capable de vaincre la mort. Venez donc, avec ou sans échasses, découvrir le pays du conteur Félix Arnaudin.

<< Il m'apparut tout à coup qu'achever sa vie au soleil et au vent de l'océan, maigre, musclé, non loin d'engins de pêche et d'une fontaine de Loupiac constituait une sorte enviable, voire, d'un certain point de vue, inattendu, inespéré>>

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Gabrielle Nogarède naquit au milieu des vignes, dans le Bordelais. Une enfance marquée par le bonheur et l' amitié. En pension, elle se lie avec Turcla, fille du duc de Salavès-Catusseau dont un ancêtre fut l' ami du Sultan Nour ed-Din au temps des croisades.

L' Orient déjà se profile dans le destin de Gabrielle. Au cours de la Guerre des Six Jours, elle rencontre Igor, le prince Igor, descendant d' une grande famille russe. Le coup de foudre. Il est photographe, elle aussi. Elle le rejoint sur les rives de la mer de Marmara où se tourne un film " Le Harem " et là, rencontre Perle, qui l' attire autant qu' elle a attiré Igor. Naît alors une amitié, un amour à trois, dont les échos retentiront dans toute la vie de Gabrielle.

A la suite d' une série d' aventures qui la conduiront d' Afrique en Syrie, d' Arabie en Grèce, Gabrielle pénètre enfin dans le Royaume Interdit, au cœur du mystère... Le Harem... El Haram.

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« Marennes est pour moi bien plus qu'une bourgade de 5 000 âmes : j'en restitue les lumières et redessine les ombres. » Dans ce bourg qui vit au rythme de l'océan Atlantique, la petite Christine reçoit une éducation singulière. Or qu'est-ce qu'être une enfant et une adolescente dans la France des années 50 et 60 ? Surtout dans cette Saintonge et cette famille où sa mère, italienne rejetée par l'époque comme par son mari volage, lui confie un destin peu commun : partir pour devenir écrivain envers et contre tout. Contre les silences du village qui conduisent cette tribu à vivre en autarcie dans un pays où certains règlent leurs comptes à coups de fusils chargés au gros sel.

Contre la solitude d'un exil que la maisonnée déjoue en offrant l'hospitalité aux personnages fantaisistes, mal aimés pour cause de différence. Contre l'isolement, les spectres de la Seconde Guerre, un voisin qui jette des sorts et dénonce... Mais c'est aussi le temps de l'insouciance, des bonheurs sans retenue, des peurs domptées, des rivalités frère-soeur, des roses trémières odorantes, des camaraderies d'école, des visites chez la bijoutière attendrie ou le coiffeur truculent, des paysages apaisants... Au travers d'une nostalgie sans compromission, Hortense Dufour, en dépeignant avec fougue ces souvenirs d'enfance, brosse le portrait d'une France aussi chaleureuse que dure, enjouée que splendide. Une famille et une histoire dont l'océan ne fut qu'un témoin silencieux.

Le nom de Félix Arnaudin (1844-1921) est associé pour toujours à l'histoire de la Grande lande. Ce natif de Labouheyre a confondu son destin avec celui d’un désert condamné par la modernité. Alors que triomphait la forêt industrielle, il a été le seul à célébrer la splendeur primitive de landes aux horizons infinis, la magie de la vie pastorale, l’extraordinaire singularité d’un pays ignoré.

Pour mener à bine son entreprise de sauvegarde, Félix Arnaudin a tour à tour recueilli des contes et des chants populaires, collecté des archives, classé des milliers d’informations, écrit sur la lande de superbes textes poétiques. Son œuvre, à laquelle se réfèrent tous les chercheurs d’aujourd’hui, représente l’essentiel de la mémoire d’une province.

Félix Arnaudin fut aussi un grand pionnier de la photographie. Le musée d’Aquitaine conserve près de trois mille clichés de lui, magnifiques images prises  partir de 1874, et pendant quarante ans, où l’on découvre les landes vides d’avant les pins, les bergeries et les fermes, les pasteurs sur échasses, les groupes de fileuses et de coupeuses de bruyères. Plus d’innombrables portraits d’une force rare, et qui portent à son paroxysme l’émotion qu’inspire un monde disparu.

La publication en livre d’art d’un choix de 73 de ces clichés, pour beaucoup inédits, constitue donc un évènement exceptionnel, tant pour l’histoire de la photographie que pour le patrimoine landais. Autour de ces images fascinantes, quatre auteurs – écrivains, historiens de la photographie, spécialistes de l’ethnographie régionale – évoquent l’artiste et rendent hommage à l’homme qui sauva  de l’oubli la Grande-Lande.